FAQ
Nez
Mâchoire + menton
Féminisation/ masculinisation du visage
Front
Paupières
Oreilles
Lèvres
Peau
Cou
Visage
La rhinoplastie fonctionnelle est une intervention chirurgicale visant à corriger les problèmes respiratoires liés à la structure interne du nez, comme une déviation de la cloison nasale ou une obstruction des voies nasales. Contrairement à la rhinoplastie esthétique, elle se concentre sur l’amélioration de la fonction respiratoire.
La rhinoplastie fonctionnelle vise à améliorer la respiration, tandis que la rhinoplastie esthétique cherche à modifier l’apparence du nez. Il est possible de combiner les deux interventions dans une seule opération, appelée rhinoseptoplastie, si cela est pertinent.
Cette intervention est indiquée pour les personnes souffrant de gêne respiratoire chronique par le nez, de ronflements, de sinusites fréquentes ou ayant subi un traumatisme nasal. Un bilan clinique et parfois des examens complémentaires (scanner, rhinomanométrie) permettent de déterminer l’indication.
La convalescence dure en moyenne 7 à 10 jours. Des ecchymoses et un gonflement sont fréquents, et une gêne respiratoire temporaire peut être ressentie. Le retour à une activité normale est généralement rapide, mais l’amélioration de la respiration peut se percevoir progressivement sur plusieurs semaines.
La rhinoplastie esthétique est une intervention chirurgicale visant à modifier l’apparence du nez pour en améliorer l’harmonie avec le reste du visage. Elle peut corriger une bosse, un nez trop long, trop large, une pointe tombante, ou encore une asymétrie.
Il est recommandé d’attendre la fin de la croissance osseuse, soit généralement autour de 16 ans pour les filles et 17 ans pour les garçons. Dans tous les cas, une évaluation médicale et psychologique est indispensable avant d’envisager l’intervention.
Lors de la première consultation, le chirurgien évalue les attentes esthétiques du patient, examine la morphologie nasale et faciale, et propose un projet chirurgical réaliste. Des simulations informatiques peuvent être réalisées pour visualiser les résultats potentiels.
Dans la majorité des cas, la rhinoplastie est réalisée par voie « fermée », sans cicatrice visible. Pour certaines corrections complexes, une voie « ouverte » est utilisée avec une petite cicatrice à la base du nez, généralement très discrète et bien camouflée.
Les résultats définitifs apparaissent progressivement, entre 6 mois et 1 an. Le nez est affiné, redressé ou restructuré selon les souhaits exprimés. Comme toute chirurgie, il existe des risques : saignements, infection, asymétrie, ou insatisfaction, parfois justifiant une retouche secondaire.
La chirurgie des mâchoires, ou chirurgie orthognathique, permet de repositionner le maxillaire et/ou la mandibule afin de corriger un décalage osseux. Elle améliore à la fois la fonction (mastication, respiration, parole) et l’esthétique du visage.
Les signes fréquents incluent une difficulté à fermer correctement la bouche, une mâchoire saillante ou en retrait, des douleurs articulaires, un sourire gingival important, des troubles de l’élocution, ou encore une gêne à mâcher certains aliments. Une consultation spécialisée permet d’évaluer précisément la situation.
L’intervention dure généralement entre 1h30 et 3h selon la complexité. L’hospitalisation est de 2 à 4 jours en moyenne. Le patient est suivi de près pendant cette période, notamment pour la gestion de la douleur et la reprise progressive de l’alimentation.
Un œdème facial (gonflement) est normal et atteint son maximum vers le 2ᵉ ou 3ᵉ jour, puis diminue progressivement. Des ecchymoses peuvent apparaître. L’élocution et l’alimentation sont temporairement affectées. Une alimentation molle est recommandée pendant plusieurs semaines, avec un suivi post-opératoire rigoureux.
Oui, le repositionnement des mâchoires entraîne souvent une amélioration esthétique du visage : profil plus harmonieux, mâchoire mieux définie, menton repositionné, lèvres mieux équilibrées. Ces modifications sont généralement très bien accueillies, car elles restent naturelles tout en corrigeant les disproportions.
La génioplastie est une intervention chirurgicale visant à modifier la forme et la position du menton afin d’améliorer l’équilibre du visage. Elle peut corriger un menton fuyant (rétrogénie), proéminent (progénie), dévié ou trop long. Elle contribue souvent à affiner le profil et à renforcer l’harmonie faciale.
La génioplastie permet d’affiner le contour du visage, d’améliorer le profil (notamment en corrigeant un menton fuyant), de redéfinir l’ovale du visage ou encore d’équilibrer les traits entre le front, le nez et le menton. Elle peut également contribuer à atténuer un double menton ou à rendre la mâchoire plus marquée.
Une consultation avec un chirurgien maxillo-facial permet d’analyser votre morphologie faciale (face et profil), vos attentes esthétiques, ainsi que l’éventuelle présence de troubles fonctionnels. Des examens d’imagerie (scanner, téléradiographie) peuvent être réalisés pour planifier l’intervention avec précision.
Un gonflement du menton, une gêne à la mastication et une diminution temporaire de la sensibilité du menton ou de la lèvre inférieure sont fréquents. Ces effets régressent généralement en quelques semaines. Le résultat esthétique final est visible après 2 à 3 mois, une fois l’œdème résorbé.
Non, dans la majorité des cas, la génioplastie est réalisée par voie endobuccale (à l’intérieur de la bouche), ce qui signifie qu’il n’y a aucune cicatrice visible à l’extérieur. La discrétion des résultats est un des grands avantages de cette technique.
La lipoaspiration du double menton est une intervention chirurgicale qui vise à retirer l’excès de graisse localisé sous le menton, afin de redessiner l’angle cervico-mentonnier et affiner le bas du visage. Elle permet de corriger un double menton même chez les patients ayant un poids normal.
Elle est destinée aux personnes présentant une accumulation graisseuse sous le menton, sans relâchement important de la peau. Elle est particulièrement efficace lorsque la peau est encore suffisamment tonique pour se redraper naturellement après l’aspiration de la graisse.
La lipoaspiration du double menton est réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon les cas, et dure environ 30 à 60 minutes. Une micro-canule est insérée par une incision discrète sous le menton pour aspirer les cellules graisseuses. L’intervention est peu invasive et les cicatrices sont quasiment invisibles.
Les premiers résultats sont visibles après 2 à 3 semaines, une fois l’œdème initial résorbé. Le résultat définitif apparaît après 2 à 3 mois, lorsque la peau s’est bien rétractée. Le bas du visage est plus net, le double menton est atténué, voire supprimé, et le profil est affiné.
Un pansement compressif ou une mentonnière est souvent porté pendant quelques jours pour aider à la résorption de l’œdème et favoriser la rétraction cutanée. Il est conseillé d’éviter les efforts physiques pendant environ une semaine. Un léger inconfort, des ecchymoses et un gonflement transitoire sont fréquents mais généralement bien tolérés.
Il s’agit d’un ensemble de procédures chirurgicales visant à modifier certaines caractéristiques osseuses et/ou des tissus mous du visage afin de le rendre plus typiquement féminin ou masculin. Ces interventions permettent d’harmoniser les traits du visage en fonction de l’identité ou du désir esthétique de la personne.
Plusieurs zones peuvent être traitées selon les objectifs :
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Féminisation : front plus lisse, réduction de la bosse frontale, rhinoplastie d’affinement, réduction de la mâchoire ou du menton, lifting de la lèvre supérieure.
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Masculinisation : renforcement des angles de la mâchoire, avancée du menton, augmentation des pommettes, rhinoplastie structurante, implantation capillaire pour la ligne frontale.
Oui, il est fréquent de combiner plusieurs gestes chirurgicaux lors d’une seule intervention, dans un souci de cohérence globale et pour limiter les temps de récupération. Cela est décidé au cas par cas, après une planification personnalisée et une évaluation médicale complète.
Les résultats visent à créer un visage harmonieux en cohérence avec les standards morphologiques souhaités, tout en préservant l’identité du patient. Le rendu est naturel et subtil lorsque l’approche est bien planifiée. Les résultats s’affinent sur plusieurs mois, une fois l’œdème résorbé.
La durée de récupération varie selon le nombre et le type d’interventions réalisées. En général, un arrêt de 2 à 3 semaines est recommandé. Les ecchymoses et l’œdème diminuent progressivement, et un suivi post-opératoire rigoureux est assuré pour surveiller la cicatrisation et accompagner le patient à chaque étape.
La chirurgie de la ligne capillaire est une intervention esthétique qui vise à repositionner ou à redessiner la ligne de naissance des cheveux. Elle est souvent pratiquée pour corriger une implantation haute ou irrégulière, qu’elle soit d’origine génétique ou due à une chute de cheveux.
Cette chirurgie s’adresse aux personnes (hommes ou femmes) qui souhaitent améliorer l’esthétique de leur front ou rétablir une ligne capillaire plus naturelle. Elle peut convenir en cas de calvitie naissante, de ligne capillaire trop reculée ou asymétrique, ou après une chirurgie reconstructrice.
L’intervention se déroule généralement sous anesthésie locale. Le praticien peut recourir à des greffes capillaires ou à une réduction du front selon les besoins. La durée de l’intervention varie de 1 à 3 heures, selon la technique utilisée et l’étendue de la zone à traiter.
Des rougeurs, un léger œdème et de petites croûtes peuvent apparaître dans les jours suivant l’intervention. Il est recommandé d’éviter toute activité physique intense pendant quelques jours. Une reprise sociale est généralement possible au bout d’une semaine.
Oui, les résultats sont durables, surtout si l’intervention est bien planifiée et adaptée au type de cheveux du patient. Toutefois, dans le cas de greffes, une partie des cheveux implantés peut tomber dans les premières semaines avant de repousser naturellement au bout de 3 à 6 mois.
La bosse frontale correspond à une proéminence osseuse située au niveau du front, souvent au-dessus des sourcils (rebord orbitaire). Elle est plus marquée chez les hommes, ce qui en fait une cible fréquente dans les demandes de féminisation faciale. Elle peut aussi être source de gêne esthétique, indépendamment du genre.
L’intervention consiste à aplanir la proéminence osseuse du front par fraisage ou remodelage chirurgical. Elle se fait sous anesthésie générale, via une incision dissimulée dans le cuir chevelu (voie bicoronale), ce qui permet d’accéder à l’os frontal sans laisser de cicatrice visible.
Cette intervention s’adresse aux personnes dont la bosse frontale crée un déséquilibre facial ou une apparence jugée trop masculine. Elle peut faire partie d’un ensemble de gestes de féminisation du visage, mais aussi être réalisée seule pour corriger un relief jugé inesthétique.
Oui, le remodelage osseux est définitif. Une fois l’os remodelé, la nouvelle forme du front est stable dans le temps. Le résultat est visible après résorption de l’œdème, en général entre 1 et 3 mois, avec une amélioration progressive de la ligne du front et du tiers supérieur du visage.
Un gonflement du front et du haut du visage est fréquent dans les jours qui suivent. Des maux de tête passagers peuvent survenir. La cicatrice dans le cuir chevelu est invisible à terme. Une éviction sociale de 10 à 15 jours est conseillée, le temps que les ecchymoses et l’œdème diminuent.
La blépharoplastie est une intervention chirurgicale des paupières visant à corriger les signes de vieillissement ou les excès cutanés autour des yeux. Elle peut concerner les paupières supérieures, inférieures ou les deux, et permet de retirer l’excès de peau, les poches graisseuses ou encore de retendre certaines zones pour un regard plus reposé et rajeuni.
Elle s’adresse aux personnes, hommes ou femmes, présentant des paupières tombantes, des poches sous les yeux ou un regard fatigué, souvent lié au vieillissement cutané. Elle peut aussi avoir une indication fonctionnelle lorsque l’excès cutané gêne le champ visuel.
L’intervention se pratique généralement sous anesthésie locale, parfois avec une légère sédation. Elle dure entre 30 minutes et 1h30 selon les zones traitées. Le chirurgien incise dans les plis naturels des paupières pour retirer l’excès cutané ou les poches graisseuses, puis referme avec des points très fins.
Un gonflement (œdème) et quelques ecchymoses sont fréquents pendant les premiers jours. Les douleurs sont minimes. Les fils sont retirés au bout de 5 à 7 jours, et la reprise sociale peut se faire rapidement, souvent en une semaine. Le maquillage est possible après cicatrisation complète.
Les résultats commencent à être visibles après la disparition des bleus et de l’œdème, soit au bout de 2 à 3 semaines. Le résultat final est atteint en quelques mois, une fois la peau stabilisée. Les effets sont durables, souvent 10 ans ou plus, même si le vieillissement naturel se poursuit.
La canthopexie est une intervention chirurgicale qui consiste à retendre et repositionner le coin externe de l’œil (appelé canthus externe) afin de corriger un relâchement ou de modifier subtilement la forme de l’œil. Elle est souvent réalisée pour rajeunir le regard, renforcer la tonicité de la paupière inférieure ou obtenir un effet « œil en amande ».
Elle est indiquée en cas de relâchement de la paupière inférieure, d’asymétrie, ou dans un but esthétique pour ouvrir le regard. Elle peut également être recommandée en complément d’une blépharoplastie inférieure ou d’une chirurgie reconstructrice après un traumatisme ou une paralysie faciale.
La canthopexie est réalisée sous anesthésie locale ou générale selon les cas. Le chirurgien accède au canthus externe par une incision discrète à la jonction de la paupière et fixe le tendon à l’os orbitaire pour restaurer ou modifier la tension. L’intervention dure environ 30 à 60 minutes.
Des ecchymoses, un gonflement localisé et une sensation de tension peuvent survenir les premiers jours. Les douleurs sont généralement légères. Le retour à une vie sociale est possible en 7 à 10 jours. Les cicatrices sont très discrètes, souvent dissimulées dans un pli naturel de la peau.
Oui, les résultats sont généralement très naturels lorsqu’ils sont bien planifiés. Le regard paraît plus tonique, reposé, voire légèrement lifté. Les effets sont durables, même si le vieillissement naturel de la peau peut nécessiter une retouche au bout de plusieurs années.
La reconstruction des paupières est une chirurgie réparatrice qui vise à restaurer l’anatomie et la fonction des paupières après un traumatisme, une tumeur cutanée (comme un carcinome), une malformation congénitale ou une paralysie faciale. Elle permet de protéger l’œil, de préserver la vision et de rétablir une apparence naturelle.
Elle est nécessaire en cas de perte de substance partielle ou totale de la paupière, d’asymétrie importante, de malpositions (ectropion, entropion), ou de séquelles de chirurgie ou de brûlure. Elle peut également être indiquée après l’exérèse d’une tumeur touchant les tissus palpébraux.
Selon l’atteinte, le chirurgien peut utiliser des greffes de peau, des lambeaux locaux, des techniques de suture directe ou encore des procédés complexes comme les lambeaux tarsoconjonctivaux. L’objectif est de restaurer à la fois l’esthétique et la fermeture protectrice de la paupière.
La convalescence dépend de la complexité de la reconstruction. Un œdème et des ecchymoses sont fréquents pendant les premiers jours. Le patient doit suivre un traitement local et éviter tout effort oculaire. La surveillance post-opératoire est essentielle pour garantir une bonne cicatrisation et éviter les complications (comme une mauvaise fermeture palpébrale).
Oui, les techniques actuelles permettent d’obtenir des résultats très satisfaisants, à la fois sur le plan fonctionnel (protection de la cornée, clignement) et esthétique (symétrie, cicatrices discrètes). Dans certains cas, des retouches peuvent être proposées pour optimiser le résultat final.
L’otoplastie est une intervention chirurgicale qui vise à corriger les oreilles décollées en remodelant le cartilage auriculaire. Elle permet de rapprocher les oreilles du crâne et de leur redonner une forme plus harmonieuse et naturelle. Cette chirurgie concerne une ou les deux oreilles et est aussi bien pratiquée chez l’enfant que chez l’adulte.
L’otoplastie peut être réalisée dès l’âge de 7 ans, lorsque le développement du cartilage de l’oreille est suffisamment avancé. C’est souvent à cet âge que les enfants deviennent conscients de leur apparence et peuvent souffrir de moqueries. L’intervention peut également être réalisée à l’âge adulte, sans limite d’âge.
L’intervention se déroule généralement en ambulatoire, sous anesthésie locale (ou générale chez l’enfant). Le chirurgien pratique une incision discrète derrière l’oreille pour accéder au cartilage, qu’il sculpte et replie afin de corriger le décollement. Des points internes maintiennent la nouvelle forme. L’intervention dure environ 1h à 1h30.
Un pansement en bandeau est porté pendant quelques jours, puis uniquement la nuit pendant 2 à 3 semaines. Des ecchymoses et un léger œdème peuvent apparaître, mais les douleurs restent modérées. La reprise des activités scolaires ou professionnelles est possible en quelques jours, mais les activités sportives doivent être évitées pendant un mois.
Oui, le résultat est généralement définitif et très satisfaisant. Une fois la cicatrisation terminée (environ 4 à 6 semaines), les oreilles ont une forme naturelle et symétrique. Les cicatrices sont discrètes car situées derrière les oreilles. Les récidives sont rares si la technique est bien réalisée.
Un lobe fendu est une déchirure partielle ou complète du lobe de l’oreille, généralement causée par le port prolongé de boucles d’oreilles lourdes, un traumatisme ou un élargissement progressif du trou de perçage. Cela peut entraîner une gêne esthétique et empêcher le port de bijoux.
La réparation chirurgicale du lobe fendu consiste à refermer la déchirure à l’aide de sutures précises après avoir rafraîchi les bords de la plaie. L’intervention permet de reconstituer la forme naturelle du lobe et de corriger les asymétries éventuelles.
Non, l’intervention est réalisée sous anesthésie locale et est indolore. Les suites opératoires sont simples, avec un léger inconfort possible dans les jours qui suivent. Les antalgiques légers suffisent généralement à bien contrôler la douleur.
La cicatrisation initiale prend environ 10 à 15 jours. Les points sont retirés au bout d’une semaine. La cicatrice s’atténue progressivement sur plusieurs mois. Une fois la cicatrisation complète, une nouvelle perforation du lobe peut être envisagée (souvent après 2 à 3 mois).
Le résultat est très discret, avec une cicatrice quasi invisible à terme. La forme du lobe est restaurée, permettant à nouveau le port de boucles d’oreilles après la période de cicatrisation recommandée. Une légère asymétrie peut parfois subsister, selon l’état initial du lobe.
La reconstruction de l’oreille est une chirurgie réparatrice visant à recréer tout ou partie du pavillon auriculaire en cas de malformation congénitale (comme une microtie), de traumatisme (accident, morsure) ou de perte après l’ablation d’une tumeur. Elle permet de restaurer l’aspect esthétique de l’oreille et, dans certains cas, son rôle fonctionnel (notamment pour le port de lunettes ou d’appareils auditifs).
La reconstruction de l’oreille est indiquée :
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En cas de microtie (oreille peu développée à la naissance),
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Après un traumatisme entraînant une déformation ou l’ablation du pavillon,
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En post-opératoire après l’exérèse d’une tumeur cutanée (carcinome),
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Pour corriger une malformation acquise (brûlure, infection grave).
Selon les cas, le chirurgien peut :
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Utiliser le cartilage costal autologue (prélevé sur le patient),
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Recourir à des implants en silicone ou des prothèses sur mesure,
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Faire appel à des lambeaux cutanés ou des greffes de peau pour couvrir la structure reconstruite.
La reconstruction peut nécessiter plusieurs étapes pour un résultat optimal.
La douleur est modérée et bien contrôlée par les antalgiques. En cas de prélèvement de cartilage costal, une gêne thoracique peut être ressentie temporairement. La récupération dépend de la complexité de l’intervention, mais il faut compter plusieurs semaines pour une cicatrisation complète et parfois plusieurs mois entre les différentes étapes chirurgicales.
Oui, les résultats sont durables et, dans les mains d’un chirurgien expérimenté, très naturels. Le pavillon reconstruit imite l’oreille controlatérale en forme et en position. Dans le cas d’une prothèse, un suivi est nécessaire pour surveiller l’usure ou le remplacement à long terme.
La reconstruction des lèvres est une intervention chirurgicale visant à restaurer la forme, la fonction et l’esthétique des lèvres suite à un traumatisme, une malformation congénitale (comme une fente labiale), une tumeur ou une résection chirurgicale. Elle permet de retrouver une articulation correcte, une fermeture buccale efficace, et une apparence naturelle.
Elle est indiquée dans plusieurs contextes :
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Après un traumatisme facial (accident, morsure, brûlure),
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Suite à l’ablation d’une tumeur (carcinome, tumeur bénigne),
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En cas de malformation congénitale, comme une fente labio-palatine,
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Pour corriger des séquelles de chirurgie ou de cicatrices invalidantes.
Selon l’étendue de la perte de substance, plusieurs techniques peuvent être utilisées :
- Sutures directes pour les petites pertes,
- Lambeaux locaux (avancés, rotationnés) pour une reconstruction anatomique,
- Greffes de peau ou de muqueuse,
- Microchirurgie dans les cas complexes.
L’objectif est de préserver la mobilité, la continence buccale, la sensibilité et une bonne intégration esthétique.
Les suites varient selon la technique employée. Un gonflement local, une gêne pour parler ou manger peuvent apparaître au début, mais s’estompent progressivement. La récupération fonctionnelle est généralement rapide, mais des soins locaux et parfois une rééducation (orthophonie) peuvent être nécessaires. La cicatrisation prend quelques semaines, avec un suivi post-opératoire attentif.
Oui, les techniques modernes permettent d’obtenir des résultats très proches de l’anatomie naturelle, aussi bien sur le plan esthétique que fonctionnel. La priorité est donnée à la symétrie, à la fermeture buccale, à la mobilité des lèvres et à la qualité des cicatrices. Des retouches secondaires peuvent parfois être proposées pour parfaire le résultat.
Le lip lift, ou lifting de la lèvre supérieure, est une intervention chirurgicale qui vise à raccourcir la distance entre la base du nez et la lèvre rouge (philtrum) afin de redonner un aspect plus jeune et expressif au visage. Il permet de réhausser la lèvre supérieure, d’en dévoiler davantage la partie rouge et de créer une apparence plus harmonieuse, souvent recherchée en cas de lèvre fine ou tombante.
Cette intervention s’adresse :
- Aux personnes chez qui la lèvre supérieure s’est allongée avec l’âge, donnant un aspect figé ou triste,
- À celles qui ont naturellement un philtrum long et souhaitent une bouche plus dynamique,
- À certains patients en recherche de résultats plus naturels que les injections répétées de comblement.
Elle convient aussi bien aux femmes qu’aux hommes.
Le lip lift est généralement réalisé en anesthésie locale et dure environ 30 à 45 minutes. Le chirurgien retire une fine bande de peau sous le nez (technique dite « bullhorn ») et referme avec des sutures très fines, dissimulées dans les plis naturels. La cicatrice devient quasi invisible avec le temps.
Des ecchymoses et un léger gonflement sont possibles pendant quelques jours. Les fils sont retirés au bout de 5 à 7 jours. Il faut éviter de trop parler, rire ou tirer sur la lèvre durant la première semaine. La cicatrisation est rapide et le maquillage est possible après 10 à 15 jours. La reprise sociale se fait souvent sous une semaine.
Oui, les résultats sont immédiatement visibles et s’améliorent progressivement avec la cicatrisation. Le lifting de la lèvre apporte un effet de rajeunissement subtil et élégant, sans gonflement artificiel. Les résultats sont durables dans le temps, souvent pour 10 ans ou plus, contrairement aux injections d’acide hyaluronique qui doivent être renouvelées.
Oui, il est possible de corriger, atténuer ou améliorer l’apparence d’une cicatrice grâce à différentes techniques chirurgicales ou médicales. Le but est d’obtenir une cicatrice plus discrète, mieux intégrée dans les lignes naturelles du visage, et de restaurer l’aspect esthétique et fonctionnel de la zone concernée.
Selon le type, la localisation et l’ancienneté de la cicatrice, le chirurgien peut proposer :
- Une révision chirurgicale avec repositionnement dans un pli naturel (ex. cicatrice traumatique ou post-opératoire),
- Des greffes de peau ou des lambeaux locaux si la perte de substance est importante,
- Des traitements complémentaires : laser, peeling, injections de corticoïdes, dermabrasion, ou massage avec crèmes cicatrisantes.
Une cicatrice peut évoluer pendant 6 à 12 mois après sa formation. Il est souvent recommandé d’attendre la maturation cicatricielle avant d’envisager une correction, sauf en cas de complication (adhérences, rétraction, douleurs). Une prise en charge précoce avec des soins adaptés améliore cependant la qualité de la cicatrisation dès le début.
Il est rare qu’une cicatrice disparaisse totalement, mais les techniques modernes permettent de la rendre beaucoup plus discrète, fine et souple. L’objectif est d’obtenir une intégration esthétique harmonieuse, en atténuant la couleur, l’épaisseur ou l’aspect irrégulier.
Une bonne cicatrisation passe par :
- Une protection solaire stricte pendant plusieurs mois,
- Une hydratation régulière de la zone,
- Des massages doux avec des crèmes cicatrisantes prescrites,
- L’absence de tension ou de traumatisme sur la cicatrice,
- Le suivi régulier par le chirurgien pour adapter le traitement si nécessaire.
Dans certains cas, des pansements compressifs ou des plaques de silicone peuvent être utilisés.
Un lambeau local est une technique chirurgicale qui consiste à prélever un fragment de peau et de tissu sous-jacent à proximité immédiate de la zone à réparer, tout en conservant son apport sanguin. Ce tissu est ensuite mobilisé et repositionné pour couvrir une perte de substance, améliorer la cicatrisation et préserver l’esthétique du visage.
Les lambeaux locaux sont utilisés dans la réparation de défauts cutanés du visage suite à :
- L’ablation d’une tumeur cutanée (carcinome, mélanome),
- Un traumatisme (plaie, morsure, brûlure),
- Une reconstruction post-chirurgicale (paupières, nez, lèvres, oreille).
Ils permettent de restaurer la forme et la fonction tout en maintenant une bonne intégration esthétique.
Contrairement à une greffe, qui est un transfert de peau sans vaisseaux nourriciers (et qui doit reprendre sur un lit bien vascularisé), un lambeau conserve sa vascularisation propre. Cela assure une meilleure viabilité du tissu transféré et permet de réparer des zones plus complexes ou mal vascularisées, tout en respectant les textures et les couleurs du visage.
L’intervention est généralement réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon la taille et la localisation du lambeau. Les douleurs sont modérées et bien contrôlées par des antalgiques simples. La récupération varie de quelques jours à deux semaines. Un suivi post-opératoire attentif est essentiel pour surveiller la vitalité du lambeau et la cicatrisation.
Les lambeaux locaux offrent des résultats solides, fonctionnels et esthétiques. Ils permettent souvent une reconstruction en un seul temps avec une cicatrice discrète, placée dans les plis naturels du visage. Avec le temps, la zone reconstruite s’intègre de manière harmonieuse. Des retouches mineures peuvent parfois être proposées pour optimiser le résultat final.
Une greffe de peau consiste à prélever un fragment de peau sur une zone du corps (appelée site donneur) pour le transplanter sur une zone lésée (le site receveur) ne pouvant cicatriser seule. Cette technique permet de restaurer la couverture cutanée après un traumatisme, une brûlure, l’exérèse d’une tumeur ou une reconstruction post-chirurgicale.
Il existe principalement deux types :
- La greffe mince ou semi-épaisse : ne comprend qu’une partie du derme, prélevée à la surface de la peau. Elle est souple et cicatrise rapidement.
- La greffe totale : comprend toute l’épaisseur de la peau (épiderme + derme). Elle est souvent utilisée au niveau du visage pour une meilleure qualité esthétique (teinte, texture, élasticité).
On utilise des greffes de peau pour réparer :
- Des pertes de substance après l’ablation d’une tumeur cutanée (carcinome, mélanome),
- Des traumatismes cutanés (accidents, morsures, brûlures),
- Des défauts de fermeture après certaines interventions chirurgicales.
Elles sont également indiquées lorsque l’usage d’un lambeau local n’est pas possible ou souhaitable.
L’intervention peut être réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon la taille et la localisation de la greffe. Le site donneur est généralement situé sur une zone discrète (derrière l’oreille, cou, cuisse, clavicule). Le greffon est ajusté puis fixé sur le site receveur.
Les suites incluent :
- Des soins réguliers de la greffe et du site donneur,
- Un pansement protecteur pendant quelques jours,
- Un suivi de la prise de greffe, qui est surveillée attentivement durant la première semaine.
Le résultat dépend du type de greffe, de la localisation et des soins post-opératoires. Les greffes totales offrent en général une meilleure intégration esthétique au visage. Une légère différence de couleur ou de texture peut persister, mais des traitements complémentaires (laser, dermabrasion, retouche chirurgicale) permettent d’optimiser le rendu final si besoin.
Une tumeur cutanée est une lésion anormale de la peau qui peut être bénigne (comme un naevus, un lipome ou un kyste sébacé) ou maligne (comme un carcinome basocellulaire, un carcinome épidermoïde ou un mélanome). Certaines nécessitent une exérèse chirurgicale à visée diagnostique, thérapeutique ou esthétique.
Il est recommandé de consulter en cas de :
- Modification d’un grain de beauté (taille, forme, couleur, saignement),
- Apparition d’une lésion qui ne guérit pas (croûte persistante, plaie),
- Masse sous-cutanée qui évolue, douloureuse ou gênante.
Un examen clinique, parfois complété par une biopsie ou une dermoscopie, permettra de poser un diagnostic et d’orienter le traitement.
L’intervention est généralement réalisée sous anesthésie locale en ambulatoire. Le chirurgien retire la lésion avec une marge de sécurité, puis ferme la plaie par suture directe, greffe ou lambeau selon la taille et la localisation.
La pièce opératoire est systématiquement envoyée en analyse anatomopathologique pour confirmer le diagnostic.
En cas de lésion au visage, la reconstruction est planifiée pour minimiser l’impact esthétique tout en garantissant une bonne cicatrisation. Le chirurgien peut utiliser :
- Une suture directe si la zone le permet,
- Un lambeau local pour épouser les reliefs du visage,
- Une greffe de peau si nécessaire.
La priorité est donnée à la fonction et à l’intégration esthétique dans les plis naturels du visage.
Oui. Un suivi dermatologique et chirurgical est indispensable, en particulier en cas de tumeur maligne, pour surveiller la cicatrisation, éviter les récidives et détecter l’éventuelle apparition d’autres lésions. Des consultations régulières sont recommandées pendant plusieurs années selon le type de tumeur.
Le lifting cervical est une intervention chirurgicale visant à raffermir et redessiner la région du cou, souvent relâchée avec l’âge. Il permet de corriger un double menton, un relâchement cutané, des cordes platysmales visibles (bandes verticales du cou) et un excès de graisse sous le menton. Il peut être réalisé seul ou en complément d’un lifting du visage.
Elle s’adresse aux personnes, hommes ou femmes, qui présentent un relâchement cutané ou musculaire au niveau du cou, souvent à partir de 45-50 ans. Elle peut également convenir à des patients plus jeunes en cas de prédisposition génétique à un cou empâté ou flasque.
Le lifting cervical se pratique sous anesthésie locale avec sédation ou sous anesthésie générale. Le chirurgien réalise des incisions discrètes derrière les oreilles et parfois sous le menton, pour retendre les muscles (notamment le muscle platysma), retirer l’excès de peau et aspirer l’éventuel surplus graisseux. L’intervention dure entre 1h30 et 2h30.
Un œdème (gonflement) et des ecchymoses sont fréquents pendant les premiers jours. Le port d’un pansement compressif ou d’une mentonnière est souvent recommandé pendant quelques jours. La douleur est modérée et bien contrôlée. La reprise des activités sociales peut se faire en 10 à 15 jours, selon la récupération.
Les premiers résultats sont visibles dès la disparition du gonflement, généralement après 2 à 3 semaines. Le résultat final apparaît après quelques mois et peut durer 10 ans ou plus, selon la qualité de la peau et le mode de vie du patient. Le cou apparaît plus lisse, tonique et rajeuni.
La lipoaspiration du double menton est une intervention chirurgicale qui vise à retirer l’excès de graisse localisé sous le menton, afin de redessiner l’angle cervico-mentonnier et affiner le bas du visage. Elle permet de corriger un double menton même chez les patients ayant un poids normal.
Elle est destinée aux personnes présentant une accumulation graisseuse sous le menton, sans relâchement important de la peau. Elle est particulièrement efficace lorsque la peau est encore suffisamment tonique pour se redraper naturellement après l’aspiration de la graisse.
La lipoaspiration du double menton est réalisée sous anesthésie locale ou générale, selon les cas, et dure environ 30 à 60 minutes. Une micro-canule est insérée par une incision discrète sous le menton pour aspirer les cellules graisseuses. L’intervention est peu invasive et les cicatrices sont quasiment invisibles.
Les premiers résultats sont visibles après 2 à 3 semaines, une fois l’œdème initial résorbé. Le résultat définitif apparaît après 2 à 3 mois, lorsque la peau s’est bien rétractée. Le bas du visage est plus net, le double menton est atténué, voire supprimé, et le profil est affiné.
Un pansement compressif ou une mentonnière est souvent porté pendant quelques jours pour aider à la résorption de l’œdème et favoriser la rétraction cutanée. Il est conseillé d’éviter les efforts physiques pendant environ une semaine. Un léger inconfort, des ecchymoses et un gonflement transitoire sont fréquents mais généralement bien tolérés.
La chirurgie Deep Plane est une technique avancée de lifting facial qui cible les couches profondes des tissus faciaux, en particulier les muscles et les ligaments sous-jacents. Contrairement aux lifts traditionnels, cette méthode permet de repositionner les tissus profonds du visage sans affecter la peau en surface, offrant ainsi un résultat plus naturel et durable.
Le principal avantage du lifting Deep Plane est qu’il permet un repositionnement plus global des tissus du visage, ce qui donne un résultat plus harmonieux et naturel. Il est particulièrement efficace pour traiter les signes du vieillissement du bas du visage et du cou, en créant une tension plus uniforme et durable. De plus, la technique minimise le risque de complications et de cicatrices visibles.
Le lifting Deep Plane est généralement recommandé aux patients qui présentent des signes de vieillissement modéré à sévère, notamment un affaissement des tissus du bas du visage et du cou. Cependant, il est essentiel de consulter un chirurgien maxillo-facial qualifié pour déterminer si cette procédure est adaptée à votre morphologie et à vos attentes.
L’intervention se fait sous anesthésie générale et dure environ 3 à 4 heures. Les incisions sont discrètes (devant et derrière les oreilles, parfois sous le menton).
Les suites incluent :
- Un œdème (gonflement) et des ecchymoses pendant 2 à 3 semaines,
- Une éviction sociale de 10 à 15 jours,
- Peu de douleurs, mais une sensation de tension temporaire.
Le résultat est visible dès la 3e semaine et se stabilise en quelques mois.
La récupération après un lifting Deep Plane peut varier d’une personne à l’autre, mais la plupart des patients retrouvent leur activité normale après environ deux à trois semaines. Toutefois, il est recommandé d’éviter les efforts physiques intenses et l’exposition au soleil pendant plusieurs mois pour assurer une guérison optimale. Des ecchymoses et un léger gonflement peuvent être présents dans les premiers jours, mais ces symptômes disparaissent généralement avec le temps.
Le lifting temporal est une procédure chirurgicale visant à redraper la peau au niveau des tempes pour restaurer une apparence plus jeune et rafraîchie du visage. Cette technique cible spécifiquement les zones autour des sourcils, des paupières et des tempes, en corrigeant les signes du vieillissement, tels que l’affaissement des tissus et les rides, pour un résultat plus naturel et rajeuni.
Contrairement au lifting facial traditionnel, qui traite l’ensemble du visage et du cou, le lifting temporal se concentre sur la zone des tempes et du haut du visage. Il est donc moins invasif et permet de traiter spécifiquement les relâchements cutanés au niveau des sourcils et des paupières supérieures, offrant un résultat plus ciblé et discret.
Le lifting temporal est particulièrement indiqué pour les personnes qui présentent un affaissement au niveau des tempes, des sourcils tombants ou des rides sur le front. Cette procédure est idéale pour ceux qui souhaitent rajeunir le haut du visage de manière ciblée. Une consultation avec un chirurgien esthétique permettra de déterminer si cette intervention correspond à vos attentes et à votre situation.
L’intervention est réalisée en anesthésie locale avec sédation ou sous anesthésie générale, en ambulatoire. Le chirurgien pratique une petite incision discrètement dissimulée dans la chevelure temporale. Les tissus sont ensuite remis en tension vers le haut et fixés de manière durable. L’intervention dure en moyenne 45 minutes à 1 heure.
La récupération après un lifting temporal est relativement rapide. La plupart des patients peuvent reprendre une activité normale après 7 à 10 jours. Toutefois, des bruissements et des gonflements légers peuvent persister pendant quelques jours. Il est recommandé de limiter les efforts physiques et d’éviter le soleil pendant quelques semaines pour garantir une cicatrisation optimale.
Le lifting frontal est une intervention chirurgicale visant à corriger les signes du vieillissement sur le front et autour des yeux. Cette procédure permet de redresser les sourcils tombants, de lisser les rides du front et de réduire l’apparence des rides de la glabelle (les rides entre les sourcils), offrant ainsi un aspect plus jeune et détendu au regard.
Le lifting frontal se concentre spécifiquement sur la zone du front et du regard, tandis qu’un lifting facial classique traite l’ensemble du visage, y compris le bas du visage et le cou. Le lifting frontal permet de cibler les signes de vieillissement au niveau du front et des yeux, ce qui en fait une procédure plus localisée et moins invasive par rapport au lifting complet du visage.
Le lifting frontal est destiné aux personnes qui présentent des rides horizontales sur le front, un affaissement des sourcils ou un regard fatigué dû à la perte de fermeté de la peau. Cette intervention est idéale pour ceux qui souhaitent rajeunir leur regard et le haut du visage sans avoir recours à un lifting facial complet.
Il existe plusieurs approches :
- La technique classique avec une incision dans le cuir chevelu (coronal ou pré-capillaire),
- Le lifting frontal endoscopique, moins invasif, avec de petites incisions dissimulées dans les cheveux,
- La technique directe, en cas de ptôse importante, avec une incision juste au-dessus des sourcils (plus rare).
Le choix dépend de l’anatomie du patient, de l’ampleur du relâchement et des souhaits esthétiques.
La récupération après un lifting frontal est généralement assez rapide. La plupart des patients peuvent reprendre une activité normale après environ 10 à 14 jours. Cependant, des ecchymoses et un léger gonflement peuvent persister pendant quelques jours. Il est recommandé d’éviter les activités physiques intenses et l’exposition au soleil pendant plusieurs semaines pour permettre une guérison optimale.
Le Botox (toxine botulique) agit en relaxant les muscles responsables des rides d’expression (rides du front, rides du lion, pattes d’oie), tandis que l’acide hyaluronique est un produit de comblement qui hydrate, redonne du volume et lisse les rides statiques (sillons nasogéniens, cernes, lèvres, pommettes). Ces deux traitements sont souvent complémentaires.
Le Botox est principalement utilisé pour :
- Les rides du front,
- La ride du lion (entre les sourcils),
- Les pattes d’oie (coin des yeux),
- Parfois aussi pour remonter légèrement les sourcils, adoucir un menton crispé ou traiter un cou fripé (cordes platysmales).
Il permet de prévenir le vieillissement et de lisser le haut du visage sans modifier les traits.
L’acide hyaluronique permet de :
- Combler les sillons nasogéniens et les rides d’amertume,
- Redonner du volume aux lèvres, aux pommettes, aux joues,
- Corriger les cernes creux,
- Remodeler le menton ou l’ovale du visage, voire faire une rhinoplastie médicale (correction du nez sans chirurgie).
C’est un produit naturellement présent dans la peau, très bien toléré.
Les injections sont rapides et peu douloureuses, grâce à l’utilisation d’aiguilles très fines ou de canules, parfois associées à une crème anesthésiante.
Les effets :
- Du Botox apparaissent en 3 à 5 jours et durent environ 4 à 6 mois,
- De l’acide hyaluronique sont immédiats, avec une tenue de 6 à 18 mois selon la zone et le type de produit utilisé.
Les effets secondaires sont rares et transitoires : rougeurs, ecchymoses, léger gonflement. Des réactions allergiques sont exceptionnelles.
- Contre-indications :
- Grossesse, allaitement,
- Certaines maladies neuromusculaires (pour le Botox),
- Infections locales au point d’injection.
Une consultation préalable est indispensable pour évaluer les besoins, vérifier l’absence de contre-indication et proposer un plan de traitement personnalisé.
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